A L'AFFICHE
De Timothée de Fombelle
Mise en scène Etienne Guichard
Avec Clémence Poésy
Mise en scène Etienne Guichard
Avec Clémence Poésy
Une jeune femme tape à la machine. Elle semble écrire les souvenirs d'une autre femme, beaucoup plus âgée, qui raconte une vie entière. Cette vie enjambe la guerre, elle se déroule avant et après les combats, elle englobe une histoire d'amour, des joies, des larmes, l'intensité des jours. Mais, lentement, on comprend la réalité de ce qui se joue devant nous. C'est l'hiver 1942.
La jeune femme qui écrit se sait condamnée parce que l'homme qu'elle attend n'est pas venu lui dicter les journaux clandestins qu'elle doit taper à la machine.
S'il n'est pas là, c'est qu'il a été arrêté et qu'elle doit fuir. Mais, parce qu'elle l'aime en secret, elle décide de rester et d'écrire la vie qu'elle n'aura pas. Elle va faire exister cette femme tout près d'elle. Cette femme qu'elle ne sera peut-être jamais.
Note d'intention de l'auteur :
En écrivant Je danse toujours j'ai voulu mêler la densité d'un polar poétique à une plongée dans les beautés et les fragilités de la vie. La théâtralité de la pièce repose sur un compte à rebours, une attente inquiète du dénouement. Mais ce temps suspendu est gonflé de vie, c'est le souffle des souvenirs réels ou rêvés qui le tient en apesanteur.
« J'ai des souvenirs d'avance », dit le personnage de Claire. Cette provision de souvenirs échappe à la nostalgie parce qu'elle est inventée au présent, elle est dans la tension, l'impatience du présent. Pour moi le théâtre est cet art du présent et de l'urgence. Quelqu'un peut entrer à tout moment, il est urgent de résister par les mots, de dire ce qu'auraient été des enfants remontant de la plage, les lèvres violettes, de raconter ce que seraient les retrouvailles, les petites blessures qui tiennent en vie, les nuits d'été, la vieillesse...
J'écris pour le théâtre quand les histoires ne pourraient pas être racontées ailleurs que sur une scène, dans l'incarnation d'un corps et d'une voix, par la rencontre avec d'autres artistes. Le début du travail avec Clémence Poésy, et le metteur en scène Étienne Guichard montre que la magie de cette rencontre est possible. Ils ont compris ce que devait être cette pièce, jamais une rêverie vaporeuse autour de la mémoire, mais une histoire d'amour, de guerre, de suspens. Et cette émotion aura pour seules armes une voix et un plateau de théâtre.
Timothée de FOMBELLE
La jeune femme qui écrit se sait condamnée parce que l'homme qu'elle attend n'est pas venu lui dicter les journaux clandestins qu'elle doit taper à la machine.
S'il n'est pas là, c'est qu'il a été arrêté et qu'elle doit fuir. Mais, parce qu'elle l'aime en secret, elle décide de rester et d'écrire la vie qu'elle n'aura pas. Elle va faire exister cette femme tout près d'elle. Cette femme qu'elle ne sera peut-être jamais.
Note d'intention de l'auteur :
En écrivant Je danse toujours j'ai voulu mêler la densité d'un polar poétique à une plongée dans les beautés et les fragilités de la vie. La théâtralité de la pièce repose sur un compte à rebours, une attente inquiète du dénouement. Mais ce temps suspendu est gonflé de vie, c'est le souffle des souvenirs réels ou rêvés qui le tient en apesanteur.
« J'ai des souvenirs d'avance », dit le personnage de Claire. Cette provision de souvenirs échappe à la nostalgie parce qu'elle est inventée au présent, elle est dans la tension, l'impatience du présent. Pour moi le théâtre est cet art du présent et de l'urgence. Quelqu'un peut entrer à tout moment, il est urgent de résister par les mots, de dire ce qu'auraient été des enfants remontant de la plage, les lèvres violettes, de raconter ce que seraient les retrouvailles, les petites blessures qui tiennent en vie, les nuits d'été, la vieillesse...
J'écris pour le théâtre quand les histoires ne pourraient pas être racontées ailleurs que sur une scène, dans l'incarnation d'un corps et d'une voix, par la rencontre avec d'autres artistes. Le début du travail avec Clémence Poésy, et le metteur en scène Étienne Guichard montre que la magie de cette rencontre est possible. Ils ont compris ce que devait être cette pièce, jamais une rêverie vaporeuse autour de la mémoire, mais une histoire d'amour, de guerre, de suspens. Et cette émotion aura pour seules armes une voix et un plateau de théâtre.
Timothée de FOMBELLE
PRESSE
PARISCOPE
«La comédienne joue de toute sa fragilité et de toute sa fébrilité pour porter les mots de Fombelle qui, grâce à elle, continueront eux aussi à danser dans votre tête bien après la représentation.»
FIGAROSCOPE
«Un beau moment de théâtre avec une Clémence Poesy sobre et fine.»
LE QUOTIDIEN DU MEDECIN
«Clémence Poesy est une interprète délicate. Il y a un charme certain dans ce moment sans prétention, parfaitement exécuté et qui touche avec simplicité»