Écrit et interprété par Maurice Barthélemy
d'après le récit éponyme paru aux éditions Michel Lafon

Collaboration artistique : Gersende Michel
Lumières : Denis Koransky
Bande son : Serge Rouquairol

Comment vivre avec un petit vélo dans la tête et une parabole au-dessus ?

Après le livre : le live!
Cette version " live " raconte le quotidien d'un hypersensible.
Sous forme d'une " conférence-comédie ", Maurice Barthélemy bouscule les clichés sur l'hypersensibilité trop souvent comparée à de la sensiblerie et démontre comment tout à chacun peut en faire un atout dans sa vie de tous les jours.


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20 à 30% de la population est hypersensible.

Alors forcément, ma petite histoire de mec qui a un cerveau qui cavale, qui ne supporte pas les bruits de bouches, les lumières trop fortes et les odeurs puissantes : parle à un grand nombre de personnes.


L'hypersensibilité est généralement perçue comme une faiblesse. Une fragilité. Une petite honte dont on n'ose parler de peur d'être moqué.
Sans parler de la confusion que la plupart des gens font entre hypersensibilité et hyperémotivité. Alors que, dans mon cas, c'est beaucoup plus de l'hyperacuité. J'ai un cerveau qui capte tout et analyse tout très rapidement. Le bon côté c'est que j'ai un bon esprit d'analyse et une bonne créativité. Le mauvais côté, c'est que je m'embrouille très vite.

L'idée de prolonger l'expérience du livre sur scène s'est imposée d'elle même : il fallait créer une rencontre. Non seulement entre moi et les autres hypersensibles mais entre hypersensibles. Pour qu'ils se sentent moins seuls. Pour qu'au travers de mon témoignage : ils puissent se reconnaître et moins avoir honte d'être qui ils sont.

Autant le livre raconte mon histoire passée. Autant le " live " parle de mon présent. Comment je vis au quotidien cet état (et non cette maladie). Comment je trouve des parades pour échapper à mes petites manies. Comment je fais pour mieux profiter de mes capacités liées à cette hypersensibilité.

Entre la conférence et le seul en scène, ce " live " d'1h15 a pour but d'aller plus loin pour ceux qui ont lu le livre, de découvrir leur hypersensibilité pour ceux qui l'ignorent et pour mieux la comprendre pour ceux qui ne le sont pas.

J'aimerais qu'en sortant de cette rencontre on puisse se dire qu'être hypersensible ce n'est pas plus compliqué que de se dire gaucher.
Et qu'au bout du compte : sans gauche il n'y aurait pas de droite.





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Une coproduction : La Pépinière Théâtre, Atelier Théâtre Actuel, ACME
Crédit photo : François Fonty